samedi 21 novembre 2009



Le petit lac Saint-Louis mis à profit


Le lac Saint-Louis, le p'tit lac des Latuquoises et des Latuquois. 25 juillet 2008

Je ne sais pas si Benoît Hudon et Michel Jacques, les créateurs de la page I come from LA TUQUE [1], sur le populaire carnet social FACEBOOK, auraient pu imaginer que leur projet deviendrait aussi imposant et un réseau de retrouvailles aussi convivial : voilà qu’il a rassemblé près de 1400 personnes, qui y laissent leurs commentaires, mais surtout de précieuses photos sur le passé de la ville.

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Depuis quelque temps, sur I come from LA TUQUE, j'ai vu plusieurs photos reliées au lac Saint-Louis et je me suis rappelé ce magazine Saguenay Loisirs qui, en juillet 1967, avait fait du marathon de nage LE VINGT-QUATRE DE LA TUQUE, sa page de couverture.


La photo de la page de couverture, sans doute de 1964 ou 1965, donne un aperçu de l’état du P’tit Lac au milieu des années soixante : la plage, les barbotteuses, la flottille de pédalos, devant le O-100-20, et la grande étoile qui a précédé le nénuphar géant. On peut aussi voir le parc Saint-Eugène, dans son état naturel, le couvent, pas encore démoli, et plusieurs rues tranquilles du nord du lac : Saint-Honoré, Saint-Paul, Saint-Michel, de la Plage.

La rédaction du périodique ne manque pas d'humour; pour elle,la politique n’est qu’un des loisirs ! Elle n’a pas tort : combien de politiciens et de politiciennes n’ont-ils pas le don de nous faire rigoler ? Ou de nous émouvoir aux larmes par leurs décisions insipides, parfois stupides…

Le contenu des annonces publicitaires demeure intéressant à plus d'un point de vue, car il renseigne sur la nature et les activités des entreprises et leurs responsables. On y rapaille quantité de données utiles à la confection de l'histoire d'une localité.

Le lieu de rendez-vous d'une bonne partie de la jeunesse latuquois, en ces années-là, était la salle de danse 0-100-20, propriété de l'un des organisateurs du marathon de nage par équipe, Gaston Fortin, qui présentait son établissement comme le «restaurant des sportifs». Plusieurs orchestres de rock latuquois y ont assuré l'animation musicale.

Discrète présence du salon funéraire de la rue Commerciale, institution durable !

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L'original kiosque touristique, situé à l'entrée sud de la ville à l'époque.

Vue du lac Saint-Louis et d'une partie du toit de la salle 0-100-20.

Sur la photo du haut, une partie de la salle 0-100-20, et, à droite, l'abri des chronométreurs dont l'équipe était majoritairement composée d'employés de bureau principal de l'usine de la Canadian International Paper. Parmi eux, Richard Rochette, Jacques Dallaire, Jean-Paul Dompierre, Jean-Pierre Dumont, Pierre Cantin... Si je me rappelle bien, le responsable des statistiques était Roch Lortie.

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Autre avantage de ces annonces, le numéro civique des établissements permet de localiser l'emplacement où ils se trouvaient avant d'être détruits ou transformés.

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Gaston Fortin, plus tard, échevin et maire de la ville, était du groupe qui lança ce projet d’envergure mondiale en 1965. Une formidable équipe de bénévoles a réussi à faire de cette activité sportive un événement incontournable, à l'égal de la fameuse traversée à la nage du lac Saint-Jean.

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[1] Je suis persuadé que le titre serait beaucoup plus accrocheur et refléterait davantage le caractère foncièrement francophone de la ville s’il était traduit, ou du moins présenté dans les deux langues. Pourrais-je suggérer à l’administratrice de la page, Christine Hudon, cette formulation en français ?

Je suis de LA TUQUE.


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