vendredi 20 août 2010






La première église d’Eugène Corbeil à La Tuque

Je n’avais pas encore vu ces photos [1] qui dateraient de 1948 et qu’aurait prises l’architecte trifluvien Ernest Denoncourt, de passage à La Tuque dans le cadre de la construction d’une nouvelle école, l’ «Externat des filles», la future École centrale, érigée à l’angle des rues Saint-Joseph et Saint-Eugène, toujours en usage.

Denoncourt avait dessiné les plans de l’école, comme cela avait été le cas, en 1937, pour la conception d’un ajout à l’école Saint-Zéphirin.

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Photo prise depuis la rue Saint-Georges.

Le côté ouest de l’église et la sacristie, détachée du bâtiment et installée à angle.

On distingue le mur nord de la seconde église, de même que le jeu de tennis [2] situé parallèlement à la rue Saint-Georges.

Le mur est, aperçu depuis l’angle des rues Saint-Georges et Saint-Antoine donne une idée de la raideur de la pente. On a dû installer l’édifice sur des pilotis.

Le mur de l’Ouest et la façade, donnant sur le Sud.


Le mur de l’Est et la façade.

Cette photo permet de mieux voir comment on a arrimé la sacristie à l’église.

On peut voir les traces (en sombre), sur le mur arrière de l’église, de la surface occupée par la sacristie avant qu’on la détache.On a installé un couloir-balcon pour passer d'une partie à l'autre.

La photo, prise le 6 août 1948, à partir de la rue Saint-Joseph, à la hauteur de la rue Saint-Eugène, donne une idée de l’état des travaux de la construction de l’École centrale et permet de voir la présence, à l’arrière-plan, des deux églises.

On notera aussi le «Curb Service», qui deviendra le Pignon Rouge. Le revêtement extérieur du mur du sud est inachevé.

On reconnaîtra aussi l’immeuble blanc sis au coin de Saint-Joseph et de Saint-Louis, encore debout de nos jours, et quelques maisons de cette dernière rue.

8 octobre 1948, la structure métallique de

l’École centrale prend forme.

À l’arrière-plan, on perçoit une partie de l’usine de la Brown Corporation.

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Gaston Gravel m’a fourni cette photo du chœur de la première église.

[1] Les photos proviennent des archives du Centre interuniversitaire d'études québécoises.

[2] Cette carte postale, vraisemblablement des années 1940, peut-être 1950, permet de situer l’emplacement du jeu de tennis et de la sacristie déplacée.

On y voit une bonne partie du secteur dit «De L’Aut- Côté-du-Lac». On y distingue les rues Saint-Paul, Saint-Augustin et Saint-Louis, orientées nord-sud, de même que la rue De la Plage, au nord du lac Saint-Louis..

En haut, à gauche, la grange de la Brown Corporation, bâtie au début des années 1920, le long de l’avenue Brown, puis l’école Saint-Michel, érigée en 1921.

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dimanche 15 août 2010




La résidence de ROMULUS DUCHARME en 1948

L’architecte trifluvien Ernest Denoncourt, qui dessina les plans de l’École centrale, érigée en 1948 et 1949, profita de son séjour à La Tuque pour prendre en photos la résidence de Romulus Ducharme, ainsi que la première église paroissiale de Saint-Zéphirin, qu’on a déplacée à l’angle des rues Saint-Antoine et Saint-Georges et qui sert d’école.

Voici cinq vues de cette première résidence de la famille Ducharme, tirées des archives en ligne du Centre interuniversitaire d’études québécoises.

Les photos sont de 1948.

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La façade de la maison, voisine immédiate de la cour du «collège» Saint-Zéphirin, donne 1910 comme date de construction.

À l’époque le numéro civique était le 273, rue Commerciale.

À l’avant-plan, notera la religieuse, accompagnée d’une fillette, pensionnaire sans doute de l’orphelinat situé un peu plus bas, rue Commerciale, passé la côte de l’hôpital.

Le côté sud.

À droite, on distingue clairement, une partie de la façade de l’école Saint-Zéphirin.


Le mur arrière, donnant sur l’Ouest et le futur quartier Bel-Air.

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Les débuts de l’avocat Ducharme furent modestes. Il fut le premier de sa profession à s’établir de façon permanente à La Tuque, dont il sera le premier conseiller juridique.

Il se lancera d’abord en politique dans l’arène fédérale, avant d’être élu une première fois à l’Assemblée législative de Québec en sous la bannière de l’Action libérale nationale, en 1931, comme représentant du comté de Laviolette. Puis, il suivra Maurice Duplessis, fondateur de l’Union Nationale.

Il remporta son siège de député unioniste à huit reprises, de 1936 à 1962. Il se retira de la politique en 1966. Il décédait à La Tuque, le 15 février 1976.

1936

En juin, Ducharme est hospitalisé à Québec et ne peut siéger à l’Assemblée législative.

En septembre 1936, Ducharme, député dans l’opposition, et le maire de La Tuque de l’époque, qui fut candidat du Bloc populaire à la même élection, rencontrent des représentants gouvernementaux pour leur soumettre une demande de route menant au Lac-Saint-Jean. Il leur faudra attendre près de 30 ans pour l'obtenir.

Une photo d’unionistes heureux, leur ami Ducharme vient d’être encore réélu : Réal Gravel, F.-X. Lamontagne, Oscar Fontaine, Ducharme, Aldori Dupont, Idola Duchesne et Lucien Ringuet. Tous arborent le ruban portant le patronyme du député, disposé à la verticale.

Photo aimablement fournie par GASTON GRAVEL

Des citoyens et citoyens contestent l'évaluation de leur propriété. Parmi eux, le producteur agricole Rosaire Bouchard, qui a des édifices à logements, un député à la retraite, Marie-Paule Vézina, Pierre Vézina et le Club de golf et curling.

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Yves Guillemette, créateur du site LA TUQUE, DES GENS, DES LIEUX, DES ÉPOQUES, a inscrit deux photos récentes (août 2010) de la deuxième maison occupée par la famille Ducharme, construite sur le même lot, voisine du Complexe culturel Félix-Leclerc, boulevard Ducharme.

http://www.facebook.com/home.php#!/photo.php?pid=31430431&op=1&o=all&view=all&subj=106491422718720&aid=-1&oid=106491422718720&id=1003003925&fbid=1483124710423

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