mercredi 21 octobre 2009

ONZE PHOTOS CENTENAIRES

En juin 1926, le Brown Bulletin proposait un article de Wesley E. Creighton, qui a habité rue St-Maurice, qui décrivait brièvement les lieux au moment où les Brown décidaient d’installer une pulperie à La Tuque. Le texte était accompagné de 11 photos, inédites, qui, selon l’auteur, avaient été prises en 1909. Elles sont donc plus que centenaires.

En cliquant sur l'illustration qui suit, on obtient un agrandissement de la page.

J’ai simplement traduit son texte et les légendes de ses photos. On constatera que, tout comme Félix Leclerc, dans son livre, Pieds nus dans l’aube, le rédacteur, il semble avoir mélangé les points cardinaux.

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Réminiscences de La Tuque en 1909 – Quand la

Brown Corporation est apparue sur la scène

« En 1909, la Brown Corporation entreprit des travaux de construction à La Tuque et ce qui auparavant était un petit village, qu’on aurait pu appeler un simple campement, devint un théâtre animé.

Avant l’arrivée du chemin de fer, c’était un lieu difficile d’accès. On y aboutissait soit à cheval, en empruntant une piste, soit en remontant la Saint-Maurice en canot, depuis les Grandes Piles.

À l’époque, la ville était située sur ce qui est maintenant connu sous le nom ‘Les Plaines‘, dont la moitié a disparu. L’hôtel et les autres maisons, le long de la rivière, avaient été déplacées ou avaient glissé dans le cours d’eau à cause des changements du courant qui ont provoqué l’érosion des hauts bancs de sable (1).

En 1910, pour se rendre dans ce village, il fallait prendre le train à la jonction de La Tuque, sur la ligne du Canadian Northern Railway, puis parcourir une quarantaine de milles à bord d’un train qui servait aux opérations de construction de la vieille compagnie Lake St. John Railway. Un horaire plutôt irrégulier. Apparemment, les trains ne roulaient que pour accommoder la Brown Corporation, quand celle-ci avait besoin de matériaux de construction, ou les entrepreneurs chargés de mettre en place le chemin de fer, McDonald et O’Brien.

En bas, l’endroit appelé le «No 4», ne comptait que six maisons ! La partie Est de l’actuelle ville, de l’autre côté des voies du Canadien National, le village, ne comprenait qu’une seule maison et un petit moulin à scie, de l’autre coté du lac, et au Sud-Est il avait quelque six cabanes.

Vaches et chevaux erraient dans les rues et trouvaient à brouter tout aussi bien que dans les champs. Des lièvres se pointaient dans les cours et on n’avait pas à parcourir de dix à douze milles pour attraper du poisson, comme c’est le cas aujourd’hui.

L’éclairage à l’électricité était réduite à son minimum : un simple poteau, ici et là, éclairait la place. Les photos disposées ici furent prises au moment où la Quebec and St. Maurice Industrial Co. (Brown Corporation) lança ses opérations ici. »

- Wesley E. Creighton

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(1) Les glissements de terrain à la hauteur du quartier Bel-Air ont été documentés à maintes reprises par les ministères concernés.

La Tuque, 1949. Des ouvriers quittent le time office après avoir poinçonné leur carte de présences.

Source: site Internet Beyond Brown Paper.

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Un document qui aurait trouvé sa place à la page sur la rue Tessier. Un laissez-passer du Quebec and Lake St. John Railway, délivré en 1903 à un médecin, Robert Bell, grand patron de la Geological Survey of Canada.

/// HTo13 ///


1.

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