en 1958 et 1959
Un défilé de la Saint-Jean, bien avant l'ère des chars tirés par des véhicules motorisés. La nostalgique banderole réfère déjà au «bon vieux temps» !
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Il fut une époque où la célébration fête nationale des Canadiens français, devenus Québécois durant la Révolution tranquille, mobilisait un grand nombre de citoyens et de citoyennes, la contribution des secteurs commercial et industriel et l’on faisait avec les moyens du bord et la bonne volonté de tous et de toutes.
Voici quelques images des défilés de 1958 et de 1959 tirées des archives photographiques de Pierre Cantin et de Dave Tafel et aimablement prêtées pour l’édition de cette page. Sauf indications contraires, les clichés en noir et blanc sont du premier; ceux en couleur, du second.
Adélard Potvin, le tambour-major de l'Harmonie de La Tuque mène la marche, suivi du directeur musical du groupe, Aubert Montgrain. Rue Commerciale, à la jonction des rues Scott et Tessier. À noter les deux portes en coin : à droite, celle de la cordonnerie Ducharme; à gauche, celle du photographe Léonce Côté. À l'arrière-plan, l'enseigne du garage d'Auguste Dubois, Dubois Motor Sales.
Le traditionnel petit Saint-Jean-Baptiste, patron des Canadiens français, personnifié par Jules Morisette. Rue Saint-Joseph à la hauteur de l'édifice fédéral devenu l'hôtel de ville. Les deux feuilles du panneau latéral seraient-elles déjà une représentation artistique de la douce «marie-jeanne» ?
Représentation de la première église de bois de Saint-Zéphirin.
Chaises capitaine pour pionniers capiteux !
Char des Chevaliers de Colomb, rue Commerciale, passé Scott.
Le petit Jean-Baptiste de 1959, revêtu d'une peau de mouton.
Des Cadets de l'Air, à la fin du défilé, rue Desbiens, au parc Saint-François, le premier parc de la ville. À gauche, l'école Champagnat.Au centre, un orme centenaire, parasol pour les bêtes du troupeau en pacage.
L'Harmonie de La Tuque arrive au stade de baseball de la rue Desbiens.Au fond, la piste de ski, qui a remplacé la toute première, située sur l'avenue On the Bank, devenue Beckler.
Les zouaves pontificaux, rue Desbiens.
Cadets de l'air, rue Desbiens.
Hommage aux pionniers. Camion et fardier fournis par Dubois Construction.
Le tambour-major de l'Harmonie, Adélard Potvin.
Plusieurs Latukois se reconnaîtront sur cette photo de l'Harmonie défilant rue Saint-Joseph, devant l'école Centrale.
Le traditionnel petit Saint-Jean-Baptiste, patron des Canadiens français.Le char du club des 4H : honneur, honnêteté, humanité, habileté.
On célébrait encore certains héros plus ou moins mythiques de notre histoire dans ces années 1950.
Char commandité par la Coopérative de La Tuque.
«Le P'tit Train du Nord» : un salut à Félix Leclerc...
Le défilé s'arrêtait au pars St-François, rue Desbiens. Une foule nombreuse s'est massée dans les gradins du stade de baseball, dans l'Attente des chars et des groupes de participants.
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Je remercie Roland Boudrault, qui fut clarinettiste au sein de l’Harmonie, de m’avoir fourni l‘identité des musiciens de cette photo. Cliquez sur la photo pour l'agrandir.
Germain Guillemette; 2. Robert Tousignant; 3. Julien Dion; 4. Georges-Aimé Rouillard; 5. Roger Letendre; 6. Gilles Vaillantcourt; 7. Denis Lafontaine; 8. Gérard Fecteau; 9. Serge Peach; 10. Mario Paradis; 11. André Lafontaine.
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Éphémérides sur l’Harmonie de La Tuque
Le 12 janvier 1935, la Mechanic's Band devient l'Harmonie de La Tuque.
The Brown Bulletin (Berlin, New Hampshire), octobre 1930. Archives d'Hervé Tremblay.
Le 8 février 1937, l'Harmonie de La Tuque présente une pièce de théâtre intitulée «L'enfant maudit».
Le 2 mai 1953, le hockeyeur Maurice Richard louange la ville de La Tuque et son Harmonie dans l’hebdomadaire montréalais Samedi-Dimanche.
Paul-Émile Bourassa, un ancien de l'Harmonie, a fait paraître un essai sur le groupe musical : Mémoires de l'Harmonie de la Tuque (Shawinigan-Sud, 1997).
Extrait de l'article de Michel Cloutier (Le Nouvelliste, 18 mai 2002), intitulé «Sortez les fanfares ! »
L'HARMONIE DE LA TUQUE
« Passionné, Paul-Émile Bourassa se fabrique tôt un idéal. "Je courrais les fanfares à 11 ans. J'avais la musique dans le sang. Quand elles paradaient, je partais avec et je me ramassais à La Tuque, mes parents me cherchaient, ne savaient plus où j'étais! Moi, j'étais derrière la fanfare, je la suivais au pas!" Devenu clarinettiste dans cette formation, il se retrouve aujourd'hui ambassadeur de l'Union musicale de Shawinigan. Auteur en 1997 de l'ouvrage Mémoires de l'Harmonie de La Tuque, le voilà archiviste et historien, plongé à écrire les 75 ans de l'Union musicale de Shawinigan... toujours avec sa clarinette.
L'Harmonie de La Tuque et les zouaves ont des affinités électives: ils paradent ensemble aux fêtes religieuses. Joueurs de tours nocturnes, certains zouaves profitent du conventum des Piles pour couper les cordes des tentes des musiciens. "On se ramasse en pleine noirceur la tente sur la tête!", rigole Paul-Émile Bourassa. »
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De bien drôles de pionniers, à croire que la ville remonterait au Régime français.
[Date inconnue : année 1940 ?]
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Le curé: Jules Perron
RépondreSupprimerMagnifique, quel beau travail!
RépondreSupprimerj'ai mis sur le site Facebook par l'entremise de Pierre Cantin des photos qui vous interesseraient peut-etre, vous avec la permission de vous en servir!