LA TUQUE : HORS DU GIRON TRIFLUVIEN
Les chutes de La Tuque vers 1901. Illustration tirée de l’ouvrage
de N. M. Hinshelwood, Amidst the Laurentians, being a guide to Shawinigan Falls and points on The Great Northern Railway of Canada. Illustrated from the author's own photographs.
Montreal, Herald Press. 1902. [200] pages.

de N. M. Hinshelwood, Amidst the Laurentians, being a guide to Shawinigan Falls and points on The Great Northern Railway of Canada. Illustrated from the author's own photographs.
Montreal, Herald Press. 1902. [200] pages.

Histoire-Mauricie signale, dans ses éphémérides quotidiennes, que c’est le 9 mai 1939 que La Tuque est passée sous la juridiction ecclésiastique du diocèse de Trois-Rivières, de même que la localité de Parent.
Imaginez-vous que le futur emplacement géographique de La Tuque en faisait déjà partie en … 1884.
Nous étions en effet sur la carte territoriale du diocèse de Louis-François Laflèche, ce natif de Saint-Anne-de-la-Pérade, de descendance amérindienne par sa mère, deuxième évêque diocèse de Trois-Rivières, un réactionnaire de la pire espèce, plutôt autoritaire, opposé à toute mesure un tant soit peu progressiste, auteur d’énormités sur les Amérindiens des Plaines...
Son ultramontanisme maladif l’a poussé à nous «donner» littéralement à quatre diocèses de l’Ontario : Timmins, Pontiac, Témiscamingue et Haileybury. C’est ainsi qu’une large partie de la dîme des Latuquois s’en est allée pour engraisser les résidants de palais épiscopaux ontarois érigés à l’ouest de l’Outaouais.
Pourtant, notre réalité était bien celle du Québec : Latuquois et Latuquoises lisaient à l’époque deux quotidiens publiés dans la Vieille Capitale : Le Soleil et L’Action catholique. Je ne suis pas sûr que les deux journaux aient eu des correspondants chargés de couvrir les minorités du Nord ontarien.
Imaginez-vous que le futur emplacement géographique de La Tuque en faisait déjà partie en … 1884.
Nous étions en effet sur la carte territoriale du diocèse de Louis-François Laflèche, ce natif de Saint-Anne-de-la-Pérade, de descendance amérindienne par sa mère, deuxième évêque diocèse de Trois-Rivières, un réactionnaire de la pire espèce, plutôt autoritaire, opposé à toute mesure un tant soit peu progressiste, auteur d’énormités sur les Amérindiens des Plaines...
Son ultramontanisme maladif l’a poussé à nous «donner» littéralement à quatre diocèses de l’Ontario : Timmins, Pontiac, Témiscamingue et Haileybury. C’est ainsi qu’une large partie de la dîme des Latuquois s’en est allée pour engraisser les résidants de palais épiscopaux ontarois érigés à l’ouest de l’Outaouais.
Pourtant, notre réalité était bien celle du Québec : Latuquois et Latuquoises lisaient à l’époque deux quotidiens publiés dans la Vieille Capitale : Le Soleil et L’Action catholique. Je ne suis pas sûr que les deux journaux aient eu des correspondants chargés de couvrir les minorités du Nord ontarien.

L'écrivain mauricien Jacques Ferron s'est amusé à répandre
la nouvelle qu'il aurait été le père biologique de ...
Maurice Le Noblet Duplessis ! Le prélat avait 72 ans au moment
de la naissance du futur politicien !
C’est tout cela que j’ai tenté de résumer dans la pièce D’eau et de forêts, jouée au complexe culturel Félix-Leclerc, le 16 novembre 2002, et vues par 534 personnes. J’y parle concrètement d’une réalité que les historiens de la Basse Mort-Ici n’ont que très peu évoquée dans leurs écrits. Il faudra bien un jour raconter en détail comment, sur les plans politique, juridique et ecclésiastique, la Haute-Mauricie n’a jamais vraiment intéressé les gens d’En-Bas. Cela explique que son histoire soit si méconnue.
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On retrouve, dans un long essai au titre presque aussi long que son contenu, Quelques considérations sur les rapports de la société civile avec la religion et la famille [...] (Montréal, 1866), tout le conservatisme outrancier du prélat.

L’ouvrage est accessible en ligne.

L’ouvrage est accessible en ligne.
http://catalogue.banq.qc.ca/cgi-bin/bestn?id=%5FZjow%2F%E2%7Dt%2DJQNFwwdX&act=15&rec=44&auto=1&nov=1&t0=%22Lafl%C3%A8che%2C+Louis%2DFran%C3%A7ois+Richer%2D%2C+1818%2D1898%3B%22&i0=1&s0=5&v0=0&v1=0&v2=0&v3=0&v4=0&sy=0&ey=0&scr=5&logical=1630408544&line=3
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Le patronyme de Laflèche a subsisté dans la cité de Laviolette. C ‘est l’appellation d’un collège privé et, au début des années 1960, au Séminaire Saint-Joseph, c’était le nom de l’une des équipes de hockey. La photo, prise dans l’un des vestiaires du Colisée, montre un écusson arborant ce nom.

Le gardien et l’entraîneur, les frères Asselin, sont originaires de La Tuque, fils d’Adrien, qui avait une école privée, rue Saint-Antoine. Quant au voisin de gauche du cerbère, Réjean Tessier, il était de Sainte-Anne-de-la-Pérade !
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